Pas si Alone in the Darkness [PV Chimère]

New York City. Dans son bureau au sommet de la Tour Fisk, le Caïd observait la ville. La nuit était tombée, pourtant elle était toujours aussi vivante qu'en pleine journée. Des voitures qui ne finissaient jamais de rouler, des gens qui vaquait à leurs occupations.

Pour certain, la nuit était le temps des criminels, et que les rues n'étaient pas sûres lors de la tombée de la nuit. Cela faisait sourire Fisk... Comme si les rues étaient plus sûres en pleine journée... Les dealers ne se cachaient qu'à peine, les vols étaient tous aussi nombreux, et avec les lumières constantes, on voyait presque mieux en pleine nuit qu'en plein jour, dans certains coins de la ville.

La vérité, c'était que la ville appartenait au crime, et donc à lui, de jour comme de nuit. Et ce n'était pas ces pitoyables justiciers qui pouvaient y changer quoi que se soit.

On toqua à la porte de son bureau, et sa secrétaire entra. Il l'observa dans le reflet de la vitre.

"Monsieur Fisk, l'Homme aux Échasses a accepté le contrat. Il attaquera demain à 11h23 la bijouterie Mayors."

"Parfait. Cet imbécile est à peu près aussi discret que Tony Stark. Quand est il de notre ami du commissariat?"

"Il s'est engagé à ce qu'il n'y est quasi aucune patrouille dans la zone entre 10h et 12h."

"Bien. Donc les forces de l'ordres se tiendront légèrement en retrait, ce qui laissera le temps à un costumé de venir pour faire régner l'ordre. Cela devrait créer assez de chaos. Quand est il de l'autre opération?"

"Ils sont prêt. Cependant, monsieur, j'attire votre attention sur le fait que ces tunnels sont de vrais dédales... Nos explorations actuels nous font dire que 95% des plans que nous avons sont faux, entre les éboulements et les initiatives isolées... Sans compter que nous avons perdus deux hommes, que d'autres parlent de crocodiles, de mutants ou autres délires du genre..."

Fisk ne répondit pas. Il avait déjà donné des instructions claires à ses hommes, et un "guide" était censé être recruté. S'ils échouaient...

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Le lendemain, 12h18. L'Homme aux Échasses avait terminé son duel "épic" avec un justicier. Et une dizaine d'hommes du Caïd étaient perdus dans les méandres des galeries de la ville.

Je te dis que c'est par là!

Mais on en vient!

Justement!

Mais si on sort sans accomplir la mission, tu sais qu'il aura notre peau!

Merde... Et dit quelques chose toi!

Le "guide" qu'ils avaient engagés se mit alors à vomir tout le contenu de son estomac contre le mur. Vagabond alcoolisé jusqu'à l'os, le pauvre hère ne connaissait des souterrains que les trois premiers mètres de quelques entrées, où il s'abritait pour la nuit. Mais la promesse de récompense avait aiguisé son appât du gain, et il avait tenté de les conduire à bon port... En vain. Maintenant, la colonne d'hommes, dix gaillards musclés transportant cinq lourdes malles, et le chef des opérations, un petit gringalet, étaient perdus dans un tunnel, sans savoir par où aller pour sortir. Ils auraient dût déboucher dans un des entrepôts du Caïd pour faire passer le matos contenu dans les malles sans attirer l'attention, mais maintenant...

Jimmy, le chef d'équipe, commençait à s'arracher les cheveux. Les gars se disputaient entre eux, il n'y avait aucun réseau, échouer la mission reviendrait à les condamner tous à mort. Lui qui avait mit des semaines à convaincre le Caïd que le réseau souterrain pouvait leur servir... Et lorsqu'enfin il allait en tirer la récompense méritée, voilà que tout partait à vau-l'eau!
Il soupira longuement, et frappa le mur, ce qui produisit un son qui résonna dans les dédales.
En plus, il n'était pas... à l'aise. Il avait l'impression d'être épié dans ce foutu souterrain. Les légendes urbaines étaient tenaces, et certains de ses hommes avaient amenés des armes "anti crocodiles". Lui craignait plus de tomber sur des mutants en tout genre... Des déchets toxiques ayant muté, par exemple. Après tout, on avait déjà vu plus con comme moyen d'avoir des pouvoirs.
En plus, ça commençait à puer le vomi en plus de l'odeur "habituelle" du lieu.

"Bon, les gars! J'offre une récompense à quiconque trouve une solution!"

Ca ne servait à rien, mais ça détendait l’atmosphère pour quelques temps, au moins.

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